vendredi 6 juin 2008

The Wild wild Wepal....

Prenez un taxi parisien dont une douzaine de rollers ont erafle la jolie merco brillante achetee a credit a un taux dement la veille, qui vient de se faire jeter par sa maitresse et sa femme dans la meme journee apres sa troisieme prise de speed ; vous tenez un apercu soft du niveau de nerfs des chaufeurs de bus nepalais.

Ajoutez une route defoncee, la nuit, des gens malades dans le bus et les memes chauffeurs qui, en face, tiennent au moins autant que le notre a prouver que Colin Mac Rae en a une toute petite.
Quelques heures plus tard ,en pleine pampa le bus stoppe -une cinquantaine de metres apres le coup de frein-.Les deux touristes au fond, descendez la.
Chitwan , ou presque ,une entourloupette de taxi et on penetre dans les trefonds d'une guest mal eclairee ou les chenilles ressemblent a des serpents et les scarabes a des souris d'ordi.

Bienvenue au Wild Nepal.
Des l'aube , on saute en "canoo" flanques de deux gus, type gardes forestiers, avec gros batons en bambous, indispensables pour obtenir l'acces au parc. La pirogue est menee par un local visiblement muet maniant la perche a la perfection.
Une riviere large et peu profonde glisse entre les cotonniers ,les crocos prennent leur premier bain de la journee alors que grues et perroquets fusent dans la brume du matin.

Debarquement. Les deux gardes nous encadrent alors qu on progresse dans les hautes herbes. A la mousson la flotte monte d une quinzaine de metres et la zone est infestee de sangsues et de crocos.
La jungle est dense , on se ballade dans des entiers de bestioles plus ou moins larges a la recherche de grosses flaques dans lesquelles elles viennent se vautrer.
Une empreinte de petit elephant sauvage fait environ 25*25 cm ,a peine plus large que les entailles de griffes d'ours qui cherchent a retourner les arbres pour se goinfrer les termites.
9H30 ,il fait 46 degres .
La traversee avec de l'eau aux genoux d'un bras de riviere rafraichit. L'empreinte de tigre "fraiche de moins de cinq minutes" de l'autre cote de la rive aussi.

Les guides nepalais sont pires que les chauffeurs. L'affut est une activite champetre qui consiste generalement a se munir de jumelles et d'appareil photos, a grimper une petite cote et attendre l'apparition d'eventuels chevreuils ou petites biches et dont la seule difficulte consiste a ne pas decapsuler sa biere fraiche au moment ou le sanglier pointe son nez a 500 metres de la.

Dans le coin on fonce droit sur la bestiole pour que le touriste ait un max de sensations.
Trois ours massacreurs -noirs- en mode debout et pas content cherchent a appeler leurs potes, furieux du derangement en plein ebat. Les nepalais ne se demontent pas et frappent le sol avec leur baton pour effrayer les poilus.
"Les ours ont prit la bonne decision" nous confie t on dans un rire, a deux on ne peut pas en gerer plus d'un a la fois.

Cahin caha on se retrouve dans les broussailles, les herbes hautes de trois metres quand un rhino en plein bain nous detale sous le nez pour se cacher et grogner quelques metres plus loin.
Les paysages se rapprochent encore de la savanne africaine quand un orage enorme roule sur l'horizon et avale la plaine autour.
Quelques rhinos, une floppe de crocos et oiseaux observes du haut des arbres plus tard et on retraverse en pirogue au couchant avec l'impression de vivre dans un livre.

Le lendemain, lever a l aube il nous faut mettre moins de quatre heures pour voir la nursery d elephants.Un deluge de daims, des perroquets, des faisants, des varants des forets de lianes rampantes avec nos deux apaches ravis de se ballader avec " la frange sympa des 10 pour cent de gens contents d'etre la sur les deux pour cent qui marchent et ne prennent pas la jeep".

Retour au village ou on tombe sur le bain de elephants avant de prendre une pause siroter un lassie banane , rencontrer un tibeto-mongolo-chinois et se jeter a la riviere.
On enchainera avec une ballade epique en jungle -on y prend gout- a dos de l'elephant le plus lent du monde.
Au retour le tolier stresse nous envoie chercher des pepettes a 30 bornes de la, de nuit , en moto.Ma premiere fois sur un deux roues motorise, j ai trippe.Celine respire toujours et peut encore parler.

A peine une heure et demi de sommeil et on repart direction Kathmandou.Deux jours de montagnes de papiers, coups de fils, achats a faire, on embarque dans l'avion pour Gonzhu -Canton- .Impossible de dormir mais on retombe sur le chinois qui m explique le cote pratique du parti unique.
L'avion se pose a 5 heures du mat , a dix on saute dans un train pour Beijing -Pekin-.Vingt six heures de trajet prevues en couchette , deux filets de fruits comme provisions.

Sur trois nuits, 4 heures de sommeil.On s ecroule comme des masses dans une version supra luxe des corails couchette Francais avec ecrans plasmas et vendeur de trucs qui passe avec son chariot dans les couloirs.
On a vu peu de la Chine a ce moment vu les heures de sommeil a rattraper , juste de grands batiment carres , les rues immenses des villes , les ateliers de confection de textile qui tournent toute la nuit et des campagnes decoupees en rizieres carrees bordees de collines comme sur les estampes.

On aura passe peu de temps sur Pekin , juste le temps de faire les visas mongols en express -de rencontrer le premier secretaire de l ambassade du Benin-,de dessiner des cochons pour faire comprendre qu on voulait de la viande , de rencontrer des etudiants en art , de courir dans les 70.000m 2 de la Cite interdite , de tomber sur des toilettes collectives -la plupart des gens n en ont pas chez eux- ou tout le monde matte ce que font les autres, d assister, atteres, au coucher du drapeau sur Tian an men avec les masses qui venaient la comme au cafe , de marcher longtemps dans les rues titanesques (8.5 millions d habitants) en quete d infos et de gens qui baragouinaient tres peu d anglais.

On se catapulte demain , tot , la haut , en Mongolie.
On tachera d envoyer quelques photos depuis Ulan Bataar mais c est vraiment Tres complique dans le secteur.

On vous salue bien fort.

Marc.

Moi, Antoine, a recpoié et collé ce mail comme demandé. Bon courage a vous deux et bonne chance.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A force de lire touts vos périple j'ai bien l'impression que c'est l'une des plus belle aventure que vous avez passez :) Petite tour dans un zoo mais mais sans barrière ni cacahouète ^^
Vous allez enfin pouvoir faire du cheval en Mongolie XD Peut-être qu'un jour on vous reverra en France ^^

Allé salut à vous deux et bientôt pour de nouvel photo. Ro biyoux petit Elfe