Kathmandou

Banane.Colossale.

Salut la foule, ici Marc.
Pendant que Celine s escrime a bidouiller quelques images a vous envoyer , j ai la lourde tache de resumer 3 jour de demence pure sur Katmandou en moins de 10mn.

Au menu , un retournage de tripes sideral sur ma premiere vile asiat , une rencontre avec un nepali dans l avion qui m invite a dormir chez lui avant de poser le pied par terre, un alunissage a la sortie de l aeroport en decouvrant des hordes de taxi cherchant a nous embarquer ; ca crie , ca hurle ce klaxonne , on saute dans un boui boui qui trompette gaiement les adultes qui traversent n importe ou, les taxis en contresens , les taxi-velos qui font du deux roues (sur trois) , les vaches qui dorment ou qui surgissent de derriere les voitures .
Traverser une rue revient a se propulser les yeux fermes en direction du trottoir d en face.Jamais vu un tel bordel .
Du coup , apres un bref passage a l hotel on decide de louer des velos histoire de s impregner encore mieux pour aller cherchez les laisser passer pour le trek.Un lunch dans un boui boui a mouches excellentissime (3 ,50 euros a deux) , des parties d equilibrisme pour eviter les locaux qui tempetent et foncent tout droit , un marige traditionnel qui en rajoute au vacarme et on se retrouve a parler metaphysique pendant 3 heures avec un artisan qui bosse sur du bois et du tapis que Celine a rencontre la veille.

Des plans sur la comete pour du kayak , base jump , escalade... une rencontre avec une journaliste de l AFP de culture tibetaine avec laquelle on passera deux demi journees , deux cours de symbolique du mandala , un repas de charite pourri pour les enfants des rues , plein de the et un peu de bieres (on pense aux etiquettes) plus tard et on embarque pour 8 heures de bus local (145Km) a travers la ville et ses embouteillages de folie , puis les risieres avec des gorges etourdissantes gorgees d une eau bleu chargee en depot de glaciers , les gamins qui se baignent dans les risieres , des briquetteries a la Nepali...On se retrouve avec des bidons , un radiateur , une femme sur les genoux avant d arriver trop fatigues pour negocier la chambre a 1 euros cinquante pour deux.

On poste par miracle de Besisahar ou l on est arrive aux portes des Anapunas avant de se lancer dans la bataille au lever du soleil demain vers les casades et les sources d eau chaudes.
On espere pas trouver de connection la haut donc pas de panique s il n y a pas de nouvelles pendant 3 bonnes semaines.

Je developperais tout ca plus tard (de toute facon on ratissera plus en detail la ville d ici un mois) , le tolier doit s occuper de ses bestioles.

On vous embrasse tous.

Celine et Marc